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André LUCRECE à propos d’Edouard GLISSANT
C’est à l’occasion de la sortie de la revue Acoma que j’ai connu Edouard Glissant qui m’avait sollicité pour la parution d’un texte sur le mouvement de la négritude, c’était 1971. J’étais alors jeune étudiant encore domicilié à Paris. Puis, nous nous sommes revus en Martinique dans de multiples échanges et je me rappelle encore notre rencontre à Paris, dix ans plus tard, où nous avons échangé nos livres fraîchement parus, Le Discours antillais et Civilisés et énergumènes, avec force dédicaces en estime. J’aime à tenir en mémoire cette période où le commerce humain autour de la chose littéraire se tenait en dehors de toutes considérations serpentines et où la sortie d’un livre en Martinique constituait une véritable fête de la pensée.
Il faut saluer en Edouard Glissant un romancier de qualité, avec en particulier une audace d’écriture qui a fait honneur au roman antillais. La Lézarde et le Quatrième siècle ont été les premières tentatives remarquables pour « apercevoir notre pays », comme il l’écrivait lui-même dans un de ses dédicaces, puis vinrent les textes d’approfondissement, plus novateurs que jamais : Malemort, La Case du commandeur, Mahagony.
Je dois à la vérité de dire que j’ai en revanche les plus grandes réserves sur l’idéologie du Tout-monde, partie de son œuvre que certains louent avec zèle, le plus souvent sans l’avoir lue, et qui me paraît ne pas représenter la part la plus significative de son travail littéraire.
N’oublions pas non plus le poète – ce que l’on fait continuellement - dont j’ai eu, en plusieurs circonstances, à analyser les textes qui tentent de dire, souvent avec bonheur, la profusion qui nous assaille et sans cesse nous engendre. Ainsi dans Pays rêvé, pays réel et plus avant dans Boises où le poète évoque le « cru des profonds ».
Pour cela, il mérite d’être salué au moment où il s’éloigne.
André LUCRECE
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